Installer un puits canadien en rénovation

Votre (nouvelle) maison est ancienne et vous avez décidé de la rénover. En plus de travaux prévisibles d’isolation (murs, portes et fenêtres, volets, protections solaires éventuelles), vous avez entendu parler du puits canadien, qu’il faut bien différencier d’une pompe à chaleur.

Celui-ci offre de nombreux avantages, notamment en été, mais certaines questions méritent d’être posées : votre maison conviendrait-elle à un tel système ? Comment le mettre en œuvre ? Quels sont les éléments sur lesquels se pencher en priorité ?

A l’intérieur de votre habitation

Il va être nécessaire de pouvoir alimenter en air neuf les principales pièces de vie : séjour, salle à manger, chambres, sanitaires et cuisine. Pour cela, il faudra passer des gaines dans le sous-sol et/ou dans les combles. Il est probable que les deux implantations coexistent (construction de plus d’un seul niveau) avec une gaine verticale reliant les réseaux de chaque niveau.

Si votre maison est déjà équipée d’une ventilation mécanique (VMC), ces gaines pourront naturellement suivre un cheminement parallèle. Si elle ne l’est pas, vous avez déjà probablement envisagé de l’en équiper. De toute façon, nous parlons ici d’air neuf et non de l’évacuation de l’air vicié.

Ajoutons à cela une liaison électrique entre un capteur d’ambiance judicieusement disposé dans le volume habité et l’armoire technique à la cave. C’est globalement tout ce qui est nécessaire.

A l’extérieur de votre habitation

Il sera nécessaire de creuser une tranchée de plusieurs dizaines de mètres avec une pente douce pour enterrer la gaine constituant le capteur lui-même. A environ deux mètres de profondeur, la terre présente une assez bonne stabilité thermique pour une performance optimale de l’installation.

La pente fait partie des exigences pour l’évacuation des condensats qui se formeront obligatoirement durant le fonctionnement.

Une entrée d’air en façade sera couplée à un registre-mélangeur entre l’air extérieur brut et l’air préchauffé (en hiver) dans la gaine, celui-ci étant piloté par une régulation simple. Elle se chargera en mi-saison de privilégier l’air à température normale ou pré-conditionnée en pleine saison (chaude ou froide).

Équipements complémentaires éventuels

Si vous prévoyez dans vos travaux de remplacer le générateur d’ECS et que vous vous orientez vers un chauffe-eau thermodynamique, il est intéressant pour l’été de coupler celui-ci (si cela est techniquement possible) sur le flux d’air vicié extrait de votre habitation. En effet, votre préparateur ECS va pouvoir fonctionner dans de meilleures conditions s’il n’est pas soumis à de l’air glacial. Cela provoque une augmentation de la performance globale tout à fait gratuitement. Cette idée peut aussi vous pousser à envisager le remplacement du vieux ballon qui devait encore durer.

Avec une bonne isolation et une bonne étanchéité à l’air de votre habitation, le puits sera à même normalement de répondre aux besoins même en plein pic de froid. Coupler une PAC n’est probablement pas une solution réellement judicieuse.

Vous trouverez ici un exemple d’étude sur un cas de puits canadien réellement mis en place.

Si vous vous demandez où vous pouvez trouver un guide d’information, suivez ce lien.

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