Les grandes différences entre la géothermie et le puits canadien

Puisqu’il s’agit d’utiliser de l’énergie située sous terre, les deux notions prêtent assez souvent à confusion dans le langage commun. La géothermie, ou plus précisément la géothermie à grande profondeur a pour but d’exploiter la haute température naturellement disponible très en dessous de nos pieds. On parle là de plusieurs centaines de mètres sous la surface du terrain. L’énergie est effectivement disponible en grande quantité, mais sous forme de sources très chaudes, uniquement adaptées au chauffage ou bien à la production d’ECS.

Le puits canadien, en revanche, ne puise pas réellement dans une source disponible, il échange la chaleur de l’air avec la capacité calorifique du terrain dans lequel il est enfoui. Il s’agit du même principe que celui que nous utilisons en week-end pour refroidir la boisson destinée à l’apéritif en plongeant quelque temps la bouteille dans le ruisseau au bord duquel nous sommes installés.

Les besoins actuels

L’évolution de la construction moderne fait que les besoins de chaleur ne proviennent principalement plus des déperditions par le bâtiment lui-même, mais du renouvellement d’air nécessaire dans l’habitation. De plus, le confort d’été est désormais largement pris en compte afin de limiter la consommation énergétique par des systèmes de climatisation mettant en œuvre de plus en plus de substances néfastes pour l’environnement. Le puits climatique répond présent dans les deux cas en proposant à très faible coût et de façon écologiquement responsable un flux d’air neuf à température stabilisée et en quantité adaptée. Une autre version existe, demandant beaucoup plus de travaux et d’un rendement thermique moindre, que l’on réservera à certains cas très spécifiques, c’est la version eau glycolée.

Dans le cadre d’une habitation conçue suivant les concepts BBC voire passive, le PC va permettre également d’obtenir presque intégralement le chauffage de sa maison.

L’investissement

La géothermie profonde va nécessiter des forages importants, exécutés par des entreprises très spécialisées et financièrement très lourds. Certes, la surface monopolisée en surface au droit des forages sera très faible en regard de la quantité d’énergie récupérée. La phase d’étude elle-même sera longue et coûteuse.

Pour un PC, seuls des travaux classiques de déblaiement/pose/remblaiement sont à prévoir, profonds de 2 mètres environ, tout à fait dans les cordes de la plupart des entreprises de BTP. Quelques dizaines de mètres de gaine, des filtres et un ventilateur (ou plusieurs pour une grosse installation), et le capteur géothermique est installé.

L’exploitation

Le puits va demander un minimum d’entretien. Il ne fait intervenir ni d’eau sous pression, ni de forte puissance motrice. Dans le pire des cas, une intervention sur le cœur du système (suite à un séisme par exemple) se résumerait à la recherche de l’endroit détérioré et à un décaissement ponctuel et très peu profond du terrain.

On le comprend aisément, la géothermie peut être une réponse adaptée à de très importants besoins de calories et à la condition que la géologie du lieu permette d’en disposer. Le puits canadien par contre est une solution à la fois pour aider à combattre les déperditions en hiver et pour obtenir le rafraîchissement en été, tout cela par la ventilation. Il est possible de le mettre en œuvre partout ou presque et à un coût très faible. Il est accessible au particulier dans le cas de son projet pour sa maison. Le point commun de ces systèmes est surtout d’éviter d’avoir recours à des énergies fossiles. Celles-ci sont néfastes pour l’environnement et disponibles en quantités limitées.

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