Comment entretenir son puits canadien ?

Comme toute installation complexe incluant un réseau de tuyaux, des filtres et des échanges d’air, le puits canadien ne déroge pas à la règle de la maintenance.

Pour optimiser son effet de réchauffement ou de refroidissement naturels, il est en effet indispensable de prendre soin de tous les composants qui participent à son bon fonctionnement. Afin de comprendre le principe de fonctionnement de ce système écologique, il est nécessaire de retenir au moins une notion centrale : l’inertie thermique du sol naturel. C’est à partir de là que le concept prend tout son sens écologique et économique de chauffage et/ou de rafraîchissement de l’air ambiant.

Les éléments du dispositif

Une composition complexe et ingénieuse

  • Un filtre pour l’air entrant dans les canalisations.
  • Un tuyau enfoui à 1,2 m minimum.
  • Un regard de visite facilitant l’entretien.
  • Un ventilateur assurant le renouvellement de l’air en sous-terrain.
  • Un raccord vers la maison pour la distribution.
  • Une autre entrée d’air ou By-pass reliée à un clapet pour les intersaisons.

L’immersion sous-terraine du réseau aéraulique permet de profiter de l’inertie thermique des sols dans les saisons les plus extrêmes. Pendant les grosses chaleurs, les sous-sols encore frais vont refroidir l’air de la maison. À l’inverse, la terre conservera une température confortable en hiver et participera au préchauffage du bâtiment. Pour en savoir plus, c’est par ici à quoi sert un puits canadien.

Les recommandations d’usages

Compte-tenu des polluants de l’air (radon, gaz carbonique, humidité), il convient de choisir les bons matériaux en amont lors de la construction du réseau à eau glycolée, mais aussi de suivre ces recommandations, utiles à l’entretien du dispositif :

  • Changer le filtre d’arrivée d’air extérieur une fois par an.
  • Nettoyer le réseau aéraulique tous les deux ans.
  • Vérifier de temps en temps le bon fonctionnement des ventilateurs.
  • Nettoyer les bouches d’extraction tous les trois mois.

L’intérêt du couplage avec une VMC

Réchauffer, refroidir et ventiler

Le principe du réseau enfoui permet juste d’optimiser la température intérieure ou le rafraîchissement d’une pièce. Il n’a pas pour vocation de renouveler l’air ambiant comme le fait une ventilation simple ou double flux. Or, les parois des habitations modernes étant de plus en plus étanches, il y a de moins en moins d’échange d’air entre l’extérieur et l’intérieur. Ceci implique des problèmes sanitaires, car l’air stagnant fourmille de polluants non désirables. Voilà pourquoi nous préconisons un couplage avec le puits.

L’emplacement de l’aération devra être étudié au préalable en prenant en considération les pièces et les endroits les plus demandeurs en terme de renouvellement de l’air. Pour visualiser l’association de ces deux processus dans l’espace, voici un schéma.

Chauffer à partir de la cave

En fait, pour réchauffer l’intérieur avec des réseaux aérauliques c’est l’inertie thermique qui est utilisée. Les systèmes ne remplacent pas les poêles ou les convecteurs, ils viennent diminuer les besoins de chaleur et donc d’énergie nucléaire si tel est le cas. Ils s’inscrivent dans une démarche bioclimatique, écologique et économique.

Si cette notion d’inertie thermique vous renvoie à la géothermie, sachez qu’il s’agit de deux démarches différentes. Vous trouverez vos réponses dans cette page.

Lorsque vous optez pour une démarche écoresponsable, l’investissement ne s’arrête pas aux finances, mais également aux soins réguliers qu’il faudra prendre en compte dans la dimension globale du projet. C’est cet ensemble qui fera le succès de votre entreprise.

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