Comment traiter les condensats d’un puits canadien ?

Lors du fonctionnement d’un puits canadien, l’air qui circule dans son réseau peut condenser. En fonction de l’humidité qu’il contient, à son passage sous terre, l’air peut provoquer l’apparition de rosée dans les tuyaux.

Il est nécessaire de récupérer cette afin qu’elle ne perturbe pas la qualité de l’air du circuit. Pour ce faire, un point bas doit être prévu.

Cette problématique est surtout vrai pour le fonctionnement en hiver. L’avantage du puits canadien en été est qu’il permet de rafraîchir, donc il peut s’avérer utile de recycler cette eau contenue dans le circuit.

Voyons ensemble les dispositions à prendre pour ne pas souffrir de problème d’humidité avec son puits canadien (PC).

L’évacuation

L’humidité que peut contenir un réseau enfoui doit être récupérée ou recyclée. Il est important que l’ensemble de l’installation possède une pente d’environ 2% pour assurer un écoulement régulier de cet excédent d’eau. Elle doit être récupérée dans un point bas.

Il existe plusieurs possibilités de conception :

  • Un point de récupération profond qui permet de stocker l’eau et de la redistribuer lorsque l’air est trop sec.
  • Un point bas équipé d’une pompe de relevage pour évacuer le trop-plein.
  • Un point d’évacuation couplé à celle du bâtiment équipé.

Dans tous les cas, ce collecteur doit être hermétique, non pas avec un fond de gravier. S’il est mal conçu, ce récupérateur peut réellement pénaliser le bon fonctionnement de l’ensemble.

La solution la plus intéressante reste le stockage et le recyclage de l’eau. A son entrée, s’il est trop sec, l’air peut se recharger en humidité. Une étude de cas de PC montre bien que ce procédé est réellement efficace.

L’efficacité avant tout

Si vous souhaitez équiper une maison ancienne d’un PC, sachez que cela peut s’avérer inefficace. Une des nécessités pour qu’il fonctionne correctement, c’est l’isolation et l’étanchéité du bâtiment. Pour que la ventilation et le chauffage soient rentables, il faut s’assurer de la qualité thermique de la construction.

Il est beaucoup plus intéressant de l’installer sur un ouvrage moderne de conception bioclimatique. Dans ce cas, couplé à un chauffe-eau thermodynamique, le PC promet de belles économies tout au long de l’année.

En revanche, le couplage à une pompe à chaleur ne représente aucun intérêt ! La différence entre une pompe à chaleur et un PC réside essentiellement sur le rendement et le confort. Le PC est silencieux et ne nécessite que très peu d’électricité pour fonctionner. Cette association relève de l’absurde !

Le sol est une source d’énergie intarissable. A 2 mètres de profondeur, les écarts sont infimes, qu’importe la saison. Pour l’équivalent de la consommation d’une VMC, un bâtiment peut être chauffé et rafraîchi à volonté. C’est le moyen d’un flux d’air sain et constant pour profiter d’un intérieur toujours tempéré.

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